“Le but de la philosophie n'est pas de savoir ce que les hommes ont pensé, mais bien quelle est la vérité des choses”
- Nouvelle traduction - «Dans son Traité de l'âme, Aristote cherche à formuler d'abord une définition générale de l'âme, puis des définitions plus précises, selon le point de vue de la connaissance et de la locomotion animale. Il y développe notamment sa théorie de la connaissance sensible et intellectuelle que Thomas d'Aquin approfondira grandement à propos de l'homme, de sa création et de son salut, puis lorsqu'il étudiera le mystère du Verbe divin. Demeure en filigrane tout au long de l'œuvre, la lancinante question de l'immortalité de l'âme humaine »
« La Prima pars aborde les questions du sujet de la théologie (la Doctrine Sacrée), du Dieu unique et du mystère de la Trinité, puis de la Création : création des anges et de l'univers. Elle décrit longuement le statut de l'homme, avant et après le péché originel, et conclut sur le gouvernement divin. »
« Pour la première fois en langue française, cette traduction du Commentaire des douze livres de la Métaphysique par Thomas d’Aquin, veut être la transmission d’un relais. D’un côté, de nombreux thomistes opposent aux commentaires aristotéliciens de leur Docteur, une supposée philosophie d’inspiration néoplatonicienne. D’un autre, les disciples de Heidegger manifestent un intérêt croissant pour Aristote, au point de le préférer au penseur de Fribourg. À droite, donc, Thomas d’Aquin sans Aristote, et à gauche, Aristote sans Thomas d’Aquin. Cette traduction contribuera-t-elle au ralliement ? Démontrera-t-elle aux uns que Thomas d’Aquin est bien l’interprète majeur d’Aristote et aux autres que la philosophie d’Aristote est bien le fondement définitif de la pensée de Thomas d’Aquin ? »
« Aristote entreprend une démarche de purification progressive de la notion d’être à partir de ces principes généraux, pour ne retenir de l’être commun que la substantialité, l’actualité et l’unité, abstraction faite de toute matérialité et de toute composition. C’est sur ces concepts épurés, qu’il fera reposer sa vision analogique de l’Être premier. L’être en tant qu’être n’étant que le chemin vers l’Être premier, laissant de côté tout ce qui le ralentirait, Aristote se consacre à atteindre le plus directement possible cette "science recherchée". »
« La Somme théologique est composée de trois parties, la "Prima pars" (Ia), la "Secunda pars" (IIa) et la "Tertia pars" (IIIa). La Secunda pars est elle-même divisée en deux, la "Prima secundæ" (Ia-IIæ) et la "Secunda secundæ" (IIa-IIæ). La Tertia pars est demeurée inachevée du vivant de saint Thomas, et fut complétée d'un "Supplementum" apocryphe par son secrétaire et socius Réginald de Piperno, d'arprès les notes laissées par le maître. »
« La Prima secundæ aborde les questions du bonheur, des actes humains pour y parvenir, suscités par les passions humaines, renforcés par les acquis, heureusement ordonnés par les vertus et les dons de l'esprit, ou bien détournés par les vices et les péchés, et régulés de l'extérieur par la loi naturelle, la loi divine et la grâce »
« La Secunda secundæ traite en détail des vertus théologales de foi, d'espérance et de charité, avec les dons de l'Esprit et les béatitudes qui s'y attachent, ainsi que des erreurs et vices opposés. Il continue avec les vertus cardinales de justice principalement, de force, de prudence et de tempérance, et leurs vices opposés. Il achève avec l'étude des charismes, des formes de vie et des fonctions et états de vie »
« La Tertia pars traite essentiellement du mystère de la Rédemption. Elle commence avec l'Incarnation et la personne du Christ dans sa double nature humaine et divine, et poursuit avec la naissance, la vie cachée, le baptême et la vie publique du Christ, sa passion, sa résurrection, son ascension, sa royauté céleste et son retour glorieux. Puis elle étudie la question de l’Église à travers les sacrements, prolongation de la présence du Christ dans le monde, et devait se conclure sur le traité des fins dernières de l'homme et de la création. Cette partie demeurera inachevée au milieu de la question sur la pénitence »
« Le supplément achève le traité de la pénitence et notamment du rôle qu'y tient le prêtre ; puis il étudie les sacrements de l'extrême-onction, de l'ordre et du mariage. Puis il traite de la vie après la mort, de l'enfer et du purgatoire, de la fin des temps, de la résurrection finale et du jugement dernier. Il conclut enfin sur la vision de l'essence divine et le châtiment des damnés »
« La Somme contre les Gentils entend répondre aux objections contre les articles de la foi - les "Gentils" représentent tous les incroyants, qu'ils soient païens, hérétiques ou athées. Cette somme est composée de quatre livres, dont les trois premiers reposent principalement sur des arguments rationnels et naturels, compréhensibles par toute intelligence, tandis que le quatrième traite essentiellement des vérités révélées, inaccessibles à la seule raison humaine »
« Interpréter, c'est prolonger le processus naturel de connaissance, identique pour toutes les intelligences, en tous temps et en tous lieux, par l'expression d'un discours infiniment variable selon les civilisations ; c'est le passage de la nature à la culture. Mais le traité vise ultimement à forger les moyens de piéger la vérité dans la formulation d'une problématique contradictoire où l'une des branches de l'alternative cache nécessairement le vrai et l'autre nécessairement le faux »
« Pour la première fois en langue française. Avec son traité de la démonstration intitulé Seconds Analytiques, c’est un véritable discours de la méthode qu’Aristote nous livre. L’auteur parvient au sommet de l’art logique dont il est l’inventeur. Pourtant, de l’avis unanime des interprètes anciens et actuels, nous sommes devant un de ses écrits les plus difficiles à comprendre. C’est pourquoi Thomas d’Aquin a voulu commenter minutieusement ce texte dont il juge la maîtrise essentielle au travail intellectuel. C’est grâce à cette discipline d’esprit partagée, qu’il a pu entrer en dialogue fécond avec les penseurs païens, musulmans et juifs qui l’ont précédé dans la voie ouverte par Aristote. Une invitation pour notre époque de conflits culturels et religieux ? »
« Pour la première fois en langue française, la traduction du Commentaire des huit livres des Physiques par Thomas d’Aquin, offre la quintessence de ce qu’on a appelé l’“aristotélo-thomisme”. Le métaphysicien en reçoit l’assise conceptuelle de sa contemplation ; le moraliste en hérite les principes d’une éthique rationnelle et sociale ; le théologien y puise les fondements naturels de sa discipline. Nombre de philosophes contemporains se mettent avec passion à son étude, à la suite de leur maître Heidegger qui vénérait ces Physiques comme l'ouvrage clé de toute la philosophie occidentale. »
« L' Ethique à Nicomaque d'Aristote part à la recherche des moyens et chemins du vrai bonheur sur terre. Après s'être interrogé sur la nature du bonheur humain et ses faux-semblant, le philosophe analyse chacune des vertus, tant morales qu'intellectuelles, qui y conduisent, puis achève son traité sur une description immortelle de l'amité véritable, et ouvre l'intelligence sur la perspective d'un bonheur surhumain et éternel »
« ... Paul fut un vase d’or à cause de l’éclat de cette sagesse, à laquelle on peut appliquer ces paroles de la Genèse : "Et l’or de cette terre est excellent "; car, selon ces paroles des Proverbes : "La sagesse est plus précieuse que toutes les richesses" ... »
« Les 29 questions sur la Vérité sont centrées sur les problèmes de la connaissance : la science divine ; la providence ; la connaissance des anges ; l'esprit humain. Après la prophétie, la mystique et la foi, viennent des questions sur la syndérèse, la conscience, la connaissance de l'âme après la mort et la science du Christ. L'ouvrage poursuit dans le domaine moral : l'analyse du bien, de la volonté humaine et ses actes principaux. Une question spéciale est consacrée au libre arbitre et les cinq dernières traitent de la sensualité, des passions, de la grâce divine »
« En dix questions, Thomas d'Aquin s'interroge sur le pouvoir de Dieu. D'abord dans l'absolu, puis par rapport à la génération des personnes divines, la création de l'univers, la conservation de l'être en Dieu et les miracles. Il poursuit, ensuite, sur l'essence divine, sa simplicité et le mystère de la Trinité »
« Dans cette question unique de 21 articles, saint Thomas s'interroge spécifiquement sur l'âme humaine, sa nature et sa structure propre de réalité spirituelle informant un corps charnel. Puis son statut immortel, après sa séparation d'avec le corps »
« On dit que les substances créées sont bonnes du fait même qu'elles sont, mais on ajoute qu'elles ne sont pas des biens en substance, car on ne peut le dire que de l'être proprement divin. Or ce qui convient à quelque chose du fait qu'il est, semble bien lui convenir en substance ; si donc les substances créées sont bonnes parce qu'elles sont, elles sont, semble-t-il, bonnes en substance »